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Radioprotection vétérinaire : vos obligations

Plus de 80% des cabinets et des cliniques vétérinaires possèdent un générateur de rayons X. De ce fait, les employeurs se doivent de respecter un certain nombre d’obligations. Dans un contexte de contrôle renforcé, tour d’horizon sur vos obligations en matière de radioprotection vétérinaire et en particulier sur celles vous concernant de très près, le suivi des travailleurs.

Mettre en place une radioprotection vétérinaire efficace

Radioprotection vétérinaire - Vos obligations

Coordonnée par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et la Direction Générale du Travail (DGT), la radioprotection vétérinaire repose sur un ensemble de règles, de procédures et de moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants sur les personnes et l’environnement.

En 2019, environ 5 500 structures vétérinaires, dont 4948 déclarées ou autorisées, possèdent au moins un appareil émettant des rayonnements ionisants dont une 50aine avec un scanner. 20 091 personnes y travaillant bénéficient d’un suivi en dosimétrie passive.

Notons que les soins apportés aux animaux de grande taille (essentiellement les vétérinaires équins) utilisent des appareils plus puissants mais aussi des « équipements portables » et nécessitent donc une vigilance plus importante qui passe par le zonage, la dosimétrie opérationnelle et les prise en compte des personnes exposées hors salariés.

Ainsi en 2015 et 2016, 463 cabinets vétérinaires avec des activités dites « canines » ont testé un nouveau mode de contrôle de radioprotection dématérialisé mené par l’ASN en plus de la 100aine de contrôles « classiques » effectués par an.

L’ASN note la bonne pratique des cabinets en matière de radioprotection avec la nomination de CRP (Conseiller en Radioprotection) ou d’un OCR (Organisme Compétente en Radioprotection), le suivi par dosimétrie passive, l’utilisation des EPI (équipements de protection individuels) et l’optimisation des actes de radiodiagnostics. Cela se traduit par une dose collective très basse de 0,33 Homme.Sv (unité de grandeur de dose collective) pour le secteur vétérinaire en 2018.

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Source : ASN – Rapport « La sûreté nucléaire et la radioprotection en France en 2019 »